Montage de la base du Fazzio

Ou comment transformer un maquis peuplé de sangliers et de scorpions en une base presque Instagrammable en deux semaines chrono.


Arrivée et premiers jours : mise en route express

Nous sommes arrivés mardi midi à la Maison de la Mer, accueillis par une équipe aussi efficace que souriante les tentes de la maison de la mer et l’avitaillements étaient déjà en place.
Les deux premières nuits ont été passées dans ce petit coin de confort (avec douche chaude et toit en dur pour les filles) avant de plonger dans le vrai monde : celui des tentes, de la poussière… et des ronces.

Phase 1 : rendre la base vivable (et éviter de dormir avec les sangliers)

Dès le jeudi, grâce à une organisation millimétrée et une motivation béton, la base est passée du statut de “maquis rustique” à celui de “campement vivable”.
Au programme :

  • Électricité et eau opérationnelles (parce qu’une base sans lumière, c’est la préhistoire, et sans eau… c’est Koh-Lanta, saison corse).
  • Mise en sécurité de la réserve, pour éviter les apéros improvisés par les sangliers.
  • Montage des premières tentes, pour cesser de squatter la Maison de la Mer comme des vacanciers en retard de réservation.
  • Débroussaillage des allées, avec une faune locale qui n’a pas toujours apprécié notre intrusion .
  • Installation d’un WC et d’une douche : moment de liesse collective.
  • Et un défi de taille : les poutres de la reserve prévues pour la bâche étaient vermoulues… On a donc jonglé entre bricolage, renforts et système D. Pas simple, mais ça tient.

Montée en puissance : la base prend forme

Au fil de la semaine, la base a pris du galon :

  • Montage en série des tentes, jusqu’à créer un véritable village de toiles .
  • Création d’allées, ronds-points et mini-jardins,
  • Sanitaires 100 % opérationnels, testés et validés (avec rotation stratégique du rouleau de papier).
  • Espaces communs couverts, pour pouvoir manger, discuter ou râler à l’ombre.

Et des allers-retours constants avec la FRED, pour compléter le matos, ravitailler les troupes, et accessoirement recharger les batteries (humaines et électriques).


Dernière ligne droite : finitions et ambiance

La dernière semaine a été dédiée aux finitions, aux ajustements… et à un soupçon de décoration :

  • Montage du mobilier, pose des panneaux, petites touches déco ici et là (le style Fazzio, brut mais chic).
  • Préparation des espaces communs pour accueillir les futurs stagieres en mode confort.
  • Une ou deux pauses bien méritées sur un paddle dans la crique (sécurité assurée, pagaie optionnelle).
  • Et toujours une ambiance studieuse mais détendue, rythmée par les visseuses, les blagues et le vent.

Conclusion

En deux semaines, la base du Fazzio est passée de “maquis peuplé” à base fonctionnelle, structurée et accueillante.
Un chantier mené tambour battant, entre logistique de haut vol, improvisations de terrain, et cohésion d’équipe à toute épreuve.

C’est la preuve qu’avec de la volonté, du café, un peu d’huile de coude… et des gants de protection, tout est possible, même sur un bout de caillou corse où le réseau capte seulement quand il veut.

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